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Ce n’est pas un curriculum vitae

À travers les lignes qui suivent, je ne cherche pas à mettre en avant un parcours professionnel en tant que CV. Je souhaite simplement en raconter les étapes vécues. Mon dernier travail fut bien loin de ma formation professionnelle de départ même si les connaissances initiales acquises ont été fondamentales. J’ai dû changer de métier, déménager, me former, soit finalement continuer à m’adapter à notre environnement économique tout en essayant de le faire bien.
"Pensons seulement à bien faire aujourd’hui ; et quand le jour de demain sera arrivé, il s’appellera aujourd’hui, et alors nous y penserons". Saint François de Sales

Entreprendre dans l’économie sociale et solidaire

J’ai toujours aimé entreprendre et relever des défis dans un contexte de confiance. En juillet 1982, j’ai commencé par rejoindre la petite coopérative (C.U.M.A) spécialisée dans le drainage agricole dans le sud de la Vienne (86) où j’avais effectué mon stage de fin d’études d’ingénieur en agriculture. J’ai ainsi découvert mes aptitudes d’entrepreneur avec toutefois un profond respect pour les administrateurs bénévoles de cette coopérative qui en assumaient les risques financiers. J’ai fait ainsi le choix de poursuivre mon cursus professionnel au sein de la coopération agricole puis dans le monde associatif. Le travail de mon équipe devait permettre à la fois d’assurer notre gagne-pain mais surtout d’entretenir une qualité de relation avec nos clients qui étaient des sociétaires, administrateurs ou adhérents.

Engagement bénévole et vie professionnelle

Engagé bénévolement dans la gestion des écoles catholiques du diocèse d’Annecy (74) pendant 16 années, je pense avoir été utile au sein de la société civile en apportant ma contribution bénévole de gestionnaire. J’ai assumé ces responsabilités avec la même rigueur que dans mon cadre professionnel.
De même, mon engagement bénévole dans le scoutisme s’est traduit également par des périodes professionnelles pendant une longue période de 1991 à 2007 en tant que directeur de la coopérative interne des Scouts de France, puis en tant que gérant du magasin du Scoutisme Mondial. La limite de cet engagement personnel restera pour moi toujours difficile à trouver entre la part de volontariat et le statut de salarié.

Mon travail m’a ouvert sur le monde

Cette dernière expérience professionnelle m’a apporté une ouverture et des contacts dans le monde entier. Au cours de l’année 2007, j’avais décompté avoir travaillé avec des clients de plus de 117 pays (ou territoires) différents. Depuis, j’ai conservé des relations amicales et fidèles avec des clients de ces différentes cultures. Ces liens semblent défier le temps. Mes deux ans de volontariat (Volontaire du Progrès) en Haïti, années 1985-87, avaient commencé à changer mon regard sur le monde. Avec les épreuves traversées, j’avais pu établir de nouveaux repères pour mieux me respecter et apprendre ainsi à rencontrer l’autre avec un respect sincère. Être présent à soi et au réel de l’autre ont donné du sens à ma vie. De cet apprentissage vécu en Haïti, j’avais compris qu’avec des préjugés, des croyances, je courrais sans cesse le risque d’échapper à leur réalité, et donc à la vraie vie. Ce respect de l’autre et cette capacité à se me mettre à son écoute ont facilité les rencontres et les échanges, même dans les situations difficiles .

Rebondir dans sa vie profesionnelle

Dans le monde associatif, les responsables changent et leur vision des choses et des hommes aussi. De nature un peu naïve – dans le sens d’accorder facilement ma confiance aux personnes – je n’ai pas su voir venir le piège. On m’a demandé un jour, sans raison valable, de quitter l’entreprise – dont j’avais été associé à la création, puis que j'avais développée et bien gérée. À 49 ans, dans le contexte français du marché du travail (pour les personnes de mon âge), j’ai décidé de créer mon entreprise de commerce en ligne – E-choppes – en sélectionnant les créneaux de marché où j’étais compétent.

Vente en ligne de cloches Paccard

Campanuna (devenue Paccard e-commerce), filiale commerciale de la Fonderie de cloches Paccard, fut l’un de mes challenges :vendre en ligne des cloches en bronze personnalisées. L’atteinte des premiers objectifs fixés dès le lancement du site en 2007 a permis d’assurer rapidement la pérennité économique de la société. Mais deux ans de travail furent nécessaires pour faire élaborer un premier site sur-mesure, car les difficultés ont été nombreuses. La société continue toujours son développement en élargissant sa gamme de produits et en œuvrant à l’international.

Se former pour devenir ingénieur en informatique (EICNAM)

Pour mieux collaborer avec le prestataire qui a réalisé le premier site Campanuna « sur-mesure » et gagner en efficacité sur les futurs développements, j’ai décidé de retourner sur les bancs de l’école à la fin de l’année 2008 pour suivre les cours du soir de Concepteur Architecte Informatique au CNAM (Centre d’Annecy). Après ce premier diplôme RCNP II obtenu par le jury de Paris (2012), j’ai poursuivi la formation à l’EICNAM pour devenir ingénieur en informatique, option système d’information, en avril 2015. Cette formation menée en même temps que mon activité professionnelle m’a permis de ne plus avoir aucune appréhension avec l’informatique. Mais cela ne sera jamais fini :
« Le principe de l’évolution est beaucoup plus rapide en informatique que chez le bipède ». Jean Dion